INFO
"Quant à moi je veux rester libre, d’esprit, de pensée, d’action.
Ne pas me laisser enfermer par les autres, ni par moi même."
Hans Hartung
Je suis née à La Louvière, de parents belges et syriens, et j’ai grandi entre la région du Centre et Charleroi. Très vite, le cinéma a pris une place importante dans ma vie. C’était une manière de voir le monde, une fenêtre vers ailleurs.
C’est ce qui m’a poussée à me former dans ce domaine. J’ai eu la chance d’apprendre avec la pellicule avant que le numérique ne prenne le dessus. Ce contact direct avec la matière a beaucoup influencé ma manière de penser l’image.
Quand les outils numériques se sont généralisés, j’ai élargi mes compétences vers le développement web et le design d’expérience utilisateur. C’était une manière de comprendre comment on interagit avec les machines, comment les récits circulent autrement à travers les interfaces.
À un moment, j’ai ressenti le besoin de revenir au geste, à une pratique plus tangible. C’est ce qui m’a menée vers un cursus pluridisciplinaire à l’école d’art d’Ixelles, où j’explore d’autres langages visuels pour nourrir et élargir mon univers.
L’expérimentation, pour moi, se situe avant tout dans la démarche : dans la manière d’aborder un projet, de laisser place à l’intuition, à l’erreur, à ce qui échappe. Je travaille par essais, dans une logique ouverte, sans chercher à figer une méthode.
J’essaie de construire un langage visuel et sensible, en questionnant la forme des médiums et leurs mutations. Ces explorations nourrissent une réflexion plus large sur les liens entre image, mémoire et narration. Mon travail parle du récit collectif, celui que nous construisons ensemble, mais aussi de celui du temps, de la vie, de ce qui nous traverse et disparaît.